Comme sur tous mes modèles j'ai procédé à un enregistrement des paramètres tension/intensité/hauteur sur le Stellar. Je n'ai pas enregistré la vitesse de rotation de l'hélice, d'abord ça complique un peu la mesure, et puis ça ne sert pas à grand chose de mesurer ce paramètre en vol.

L'enregistrement a été fait avec le RDU Hypérion. L'inconvénient d'avoir à ajouter du matériel c'est que ça ajoute du poids, ici environ 35 grammes. Et donc le centre de gravité est avancé, ce qui dégrade un peu les performances de vol, et oblige à retrimer le modèle. Donc je n'ai procédé qu'à une mesure.  Ca donne cela :

Enregistrement au logger sur le STELLAR

C'est un vol qui dure environ 6 minutes 30. On voit une première phase au moteur qui m'amène vers 125 mètres de hauteur. Suit une prise d'altitude liée aux thermiques, très puissants ce jour là. Sur la dernière phase de la montée le taux de montée est d'environ 2 mètres secondes (50 mètres en 28 secondes) et ça allait en accélérant. J'ai eu peur de perdre le planeur et je l'ai forcé à redescendre en sortant les aérofreins et en le mettant en piqué.

Sur la phase moteur la vitesse ascensionnelle est constante. Il faut 17 secondes pour monter de 110 mètres, ce qui donne un taux de montée de 6,5 mètres par seconde. Modeste mais suffisant pour moi, sachant que la montée est très facilement pilotable, l'appareil partant presque à l'horizontale au lancer et nécessitant un ordre à la profondeur pour prendre une trajectoire ascendantes. Je préfère largement ça aux modèles qui prennent une pente de montée dès le lancer et ou il faut pousser sur la profondeur pour les empêcher de prendre une pente trop forte. Et puis il est possible qu'on puisse avoir une meilleure vitesse ascensionnelle, je n'ai pas recherché la performance optimale.

L'intensité est un peu inférieure à 30 ampères, ce qui correspond à ce qui avait été mesuré en statique. Elle baisse durant la montée, ce qui est normal :  le pack se décharge et donc la tension baisse, l'hélice tourne moins vite, et l'intensité qui est proportionnelle au couple diminue.

La puissance passe de 310 watts en début de montée à 270 environ en fin de montée.

La résistance interne du pack est de 26 milliohms. Pour la calculer on mesure la tension U1 avant mise des gaz, la tension U2 et l'intensité I à l'intensité maxi (plein gaz), On applique après tout simplement :

U2 - U1 = R * I

On peut ainsi connaitre la vraie résistance interne du pack (enfin celle du contrôleur, fils et connecteurs s'y ajoutent) d'une manière beaucoup plus pratique que l'indication que donne le chargeur (quand il peut faire une mesure de résistance interne).

 

Enregistrement au logger sur le STELLAR

Concernant les qualités de vol du planeur : il est sain, je ne me suis jamais retrouvé en difficulté excepté lors des premiers vols quand j'ai mal estimé sa direction. J'ai toujours un peu de mal à identifier sa direction dans certaines positions, je ne sais pas si il s'éloigne ou si il se rapproche. Je pense que je referrai l'entoilage d'un des bouts d'ailes d'une couleur différente. Peut être un coté blanc et un coté noir ... 

Mon niveau de pilotage ne me permet pas d'évaluer son niveau de performance dans les thermiques, je suis le maillon faible et j'ai encore du mal à faire des spirales correctes. Mais justement le but c'est d'apprendre et pour cela je pense qu'il répond parfaitement à mes attentes.

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